James, le lapin qui en savait trop - Tania Sollogoub
James, le lapin qui en savait trop
De Tania Sollogoub
Ecole des Loisirs – collection Neuf – mai 2011
7,50 euros
Mais où va donc l’histoire, que veut nous dire l’auteure ? Sans doute nulle part, et rien. Why not, after all ?
James est le beau lapin d’une famille parisienne visiblement aisée. Il a le don de parole, et réconforte, émerveille le fils de la famille, Pierre, depuis la prime enfance de ce dernier. Seulement le temps passe et James fait son coming-out : il est un nain, une créature fantastique du Moyen-Age transformée par un vilain géant. Pris en charge par un psychiatre, James révèle toutes ses capacités. Et puis il s’évanouit dans la nature, d’où il vient, après un ultime câlin au petit narrateur Pierre.
Il n’y a pas grand-chose à dire de plus de ce petit récit moderne, où le lapin joue le symbole de la pureté originelle (la forêt, le merveilleux) versus les névroses contemporaines – la mère en est un parfait exemple. Mignon, mais dans le genre déroutant, j’ai récemment préféré Pauline contre Humbaba et les sorcières amputeuses de Sabrina Mullor (Ecole des Loisirs, 2011)