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Les riches heures de Fantasia
27 janvier 2012

Mon père est américain - Fred Paronuzzi

Mon Père est américain

De Fred Paronuzzi

Thierry Magnier – janvier 2012

Léo, jeune des environs de Grenoble encore au lycée, apprend par hasard que son père, qu’il savait américain mais ne connaissait pas, est en prison aux Etats-Unis, condamné à mort. Les premiers moments de déstabilisation passés, il entame avec ce père une correspondance passionnée (rassurez-vous, traduction simultanée en français).

Un sujet fort, un traitement platounet. Malgré le narrateur Léo (« je »), malgré l’emploi du présent, malgré le format resserré des lettres, je suis restée complètement à côté des personnages. Voire, le côté un peu convenu des amours de Léo et ses amis m’a agacé, comme si comme le héros devait devenir adulte selon un parcours codifié que l’on nous narrerait par le menu. Evidemment, j’ai été davantage touchée par la détresse du père qui se raccroche à son fils à la façon d’une bouée de sauvetage, par l’horrible des situations qu’il évoque (je me demande d’ailleurs si l’envoi de telles lettres serait réellement autorisée). Mais le roman n’est pas un plaidoyer contre la peine de mort. Le thème central, ce sont les relations d’un père et de son fils qui se découvrent, et toute la psychologie délicate qui en découle. J’ai regretté que le roman ne soit pas carrément épistolaire (aucune lettre de Léo) : en coupant radicalement l’histoire d’un menu quotidien, en introduisant davantage de distance, le texte aurait sans doute été plus expressif des émotions qu’il contient. Alors que j’avais complètement adopté le Fredo de 10 ans ¾, ma rencontre avec Léo et son papa américain s’est soldée par un échec…

pere americain

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Commentaires
F
Merci de votre visite sur ce blog et de votre tolérance. Et de la précision aussi, qui sonne positivement, si on peut dire... <br /> <br /> Je tiens aussi à préciser que je ne fais pas d'un livre une opinion globale ; j'attends donc votre prochain !
F
Le droit fondamental et inaliénable du lecteur ou de la lectrice est de ne pas aimer un livre, cela va de soi. Ceci dit, pour répondre à votre question : de telles lettres sont autorisées, j'ai moi-même échangé pendant des années avec des prisonniers du couloir de la mort...<br /> <br /> bien cordialement<br /> <br /> FP
F
Oups... Je n'ai pas accroché, je suis restée en surface, et pourtant ce n'était pas une question de "mauvais moment" : même si je le relis, je sais que ça me fera le même effet.
B
jusque là j'en avais lu de bons avis, tu me refroidis...
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