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Les riches heures de Fantasia
16 novembre 2011

Comment (bien) gérer sa love story - Anne Percin

Comment (bien) gérer sa love story

D’Anne Percin

Rouergue – collection DoADo – octobre 2011

13,50 euros

 

Suite des aventures ivryennes de Maxime (Comment (bien) rater ses vacances, dont il nous recommande chaudement la lecture en notes de bas de page). Il a repris le chemin du lycée, direction bac ES. Mais ce ne sont pas les préoccupations principales de ce plutôt bon élève. Non, Max navigue entre son amour pour Natacha, étudiante en psychologie qui analyse tout ce qui bouge, et sa passion pour la guitare électrique, lui qu’on décrit comme un « artiste différent ». L’anniversaire de ses dix-huit ans va marquer son avenir, au moins à court terme.

Narrateur toujours aussi honnête, garçon encore pleinement gaffeur, Maxime nous offre des moments hilarants dans sa vie de jeune d’aujourd’hui. Il y a les ami(e)s – mention spéciale à Kevin, le pote fidèle -, les parents plus la mamie, et maintenant la copine, qui l’embarrasse un peu. Entre Natacha et son goût de la solitude bien choisie, son cœur balance. Quitte à le faire agir sans discernement et à lui faire dire des choses qu’il regrettera. Et quand il retrouve le code du bon usage de l’amour, c’est pour mieux laisser place à l’imprévoyance. Notre société ne fait décidément pas de cadeaux aux rêveurs.

L’humour omniprésent du roman est encore une fois fondé sur des situations, et aussi un système de comparaisons décalées, des petites phrases inattendues qui cassent le rythme… Mais sous son écriture ravageuse, le roman se nourrit d’émotions et de sentiments profondément enfouis (voir le père). La vie, quoi.

Un seul regret : la fin complètement ouverte, qui laisse supposer trop facilement une suite.

 IMG_6275

« Mon idée à moi, ce serait plutôt de créer une sorte d’anti-dépresseur musical. Un truc qui vous met au bord de l’euphorie, avec trois fois rien. Du garage rock, donc, mais complètement barré, du genre Didier Super, mais en mieux. Un truc bien punk, qui déchire, qui défoule mais qui reste audible quand même, en français if possible sans pour autant cracher sur l’angliche, au besoin. Quelque chose de bricolé mais de pêchu, avec cette petite dose subtile de funk qui donne envie de danser toute la nuit. Bon. Je ne sais pas si vous voyez. Moi-même, je ne suis toujours pas sûr de voir. » (p. 27)

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Commentaires
M
J'ai adoré ! C'est ma série fétiche du moment ! Un énorme coup de coeur pour cet humour ravageur et pour cet héros gaffeur et attachant. Je suis très heureuse qu'il y ait une suite. Je me suis rarement autant bidonnée, et effectivement, j'ai vu des gens me regarder bizarrement dans le bus...hi hi ! Bravo à Anne Percin !!!
F
> Clarabel : il me les faut à petites doses :-)<br /> > Bouma : tu vas rigoler toute seule dans ton coin, et les autres vont te regarder bizarrement !!
B
il me faut encore lire le premier opus... mais il me tente !
C
Ah mais moi je réclame haut et fort une suite !!! Pardi ! :D
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