Fraternity tome 1
Scénario de Juan Diaz Canales
Illustré par José Luis Munuera
Dargaud – mai 2011
13,95 euros
1863, Etats-Unis. Des tensions montent au sein de la communauté de New Fraternity : l’utopie démocratique des fondateurs atteint ses limites, et la Guerre de Sécession fait rage aux alentours. En marge de la ville erre Emile, adolescent sauvage qui cache une amitié avec un être très très particulier…
Ce premier tome ne fait qu’exposer la situation, et aussi, quand même, révéler quelques petits secrets. Mais globalement, on reste complètement intrigués (un peu déçus ?) à l’issue des dernières pages. Où donc les auteurs veulent-ils nous emmener ? New Fraternity semble condamnée à plus ou moins brève échéance, tandis qu’Emile, sensible mais complètement décalé, n’aurait que peu de chance de vivre avec les autres. Enfin, ça ne peut pas être aussi simple, non ? Alors, parce que les images sourdes (nuances subtiles de marrons et noirs), les cadrages variés témoignent d’un beau travail où forme et fond ne se dissocient pas, on ira sans hésitation lire la suite et fin !