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Les riches heures de Fantasia
8 août 2011

Les Mésaventures de Tallulah Casey - Louise Rennison

Les Mésaventures de Tallulah Casey

De Louise Rennison

Traduit de l’anglais par Catherine Gibert

Gallimard jeunesse – mai 2011

13,50 euros

 

Tallulah Casey est la jeune cousine de Georgia Nicolson, qu’elle admire et dont elle a récupéré la fausse moustache et quelques conseils toniques sur les garçons. Ces derniers, quoique bien présents dans la tête de Tallulah qui en est à son premier baiser, ne sont pourtant pas au centre des préoccupations de la jeune fille : elle veut être une artiste, et s’apprête à passer un trimestre d’été au conservatoire de Dother Hall, en rase campagne. Avec des genoux protubérants, des pépites à la place des seins et aucun talent particulier à son actif, la célébrité n’est pas gagnée. Mais… Tallulah possède un cœur gros comme ça, et beaucoup, beaucoup d’humour.

 

Evidemment, c’est à mourir de rire, raconté par Tallulah dans la même langue « georgienne » qui avait fait le succès de Louise Rennison : un mélange de mauvais français (l’héroïne est donc anglaise), de phrases courtes et percutantes, d’exclamations passionnées et de remarques définitives sur la vie. Bravo à la traductrice Catherine Gibert !

 

Cependant Tallulah, même plus jeune, n’a pas l’insouciance impertinente de sa grande cousine. Plus ou moins abandonnée par des parents partis aux quatre coins du monde, elle a des fêlures, des envies de famille et d’amitié qui la rendent fragile derrière la façade de fille forte et drôle. Par exemple, elle adore des bébés chouettes tout mignons, très protégés par leur maman… A la fois pour cette densité psychologique et ce don comique un rien désespéré, elle m’a fait penser à Jess, l’héroïne de Sue Limb dans la série 15 ans, charmante mais cinglée (Gallimard, 2005). Comme elle, son grain de folie adolescent se teinte d’une maturité presque triste. Ceci dit, neuf pages sur dix, Tallulah m’a arraché des (sou)rires hystériques. Son hébergement par la trop chaleureuse famille Dobbin est prétexte à des situations hallucinantes : pantoufles écureuils ou corde à sauter géante ? D’une manière générale, les personnages secondaires contribuent fortement à la drôlerie de l’ensemble.

 

Un roman savoureux, vivant, léger : sûr qu’on rempile avec Tallulah pour un deuxième trimestre à Dother Hall !

 

« Il est troooooooooooooooooop charmant et irrésistible. Il a tous les attributs du garçon idéal. Un devant, un derrière, des côtés, une tête, le tout en forme de jouvenceau. » (p. 115)

 

IMG_5925

Mais non mais non, Tallulah a un comportement tout à fait normal, comme moi !

 

On l'a vu partout, mais un petit visionnage de temps en temps, ça remonte le moral :-)) :

 

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Commentaires
M
Enfin lu ! J'ai eu peur de ne pas aimer, au début (j'aime tellement Georgia Nicolson que j'ai eu peur d'être déçue), mais finalement, j'ai adoré ! Vivement la suite...quelle rigolade ! ;-)
_
C'est un livre que j'ai vraiment envie d'acheter depuis un bon moment. Tout le monde dit que c'est drôle et qu'on passe un bon moment en lisant le livre. J'ai lu le chapitre 1(la suite c'est payant) sur le site de guallimard en version électronique et effectivement... c'est drôle!! J'ai hate de l'acheter pour me faire mon propre avis (complet).
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